La saison touristique 2022 semble partir du bon pied pour réaliser des résultats qui ont disparu des bilans officiels depuis de longues années.
Ainsi, outre le retour des Algériens, salué massivement comme une bouée de sauvetage du secteur par l’ensemble des professionnels dont beaucoup ont procédé à la réouverture de certains hôtels fermés depuis plusieurs années, l’on a observé une dynamique assez prometteuse au niveau des principales régions touristiques comme Djerba et Sousse, à titre d’exemple, où l’animation sociale et économique suscitée par le retour des touristes a repris de plus belle.
Une reprise qui exige de la part des professionnels du secteur un surplus d’efforts, une mobilisation de tous les instants et un engagement commun à mériter de cette relance du secteur dont les dividendes sont censés profiter à la réactivation du marché, au recouvrement par la Tunisie de son statut de destination touristique privilégiée sur la scène régionale et mondiale et aussi au sauvetage de centaines de milliers de postes d’emploi perdus lors des années de plomb dues aux attentats terroristes et à l’épidémie de Covid-19.
Certes, les autorités publiques n’ont ménagé aucun effort pour soutenir le secteur et ses professionnels en ces temps difficiles et éprouvants pour l’ensemble de l’économie nationale.
Il incombe, cependant, aujourd’hui et au moment où le secteur est sur la voie de reprendre son envol, aux professionnels de se mobiliser à fond et de penser ensemble une nouvelle stratégie de promotion du site Tunisie, de nature à faire perdurer les performances déjà accomplies et à garantir au produit touristique national la position qu’il mérite d’occuper sur le marché international. En tant que produit qui a la capacité et les moyens de concurrencer sérieusement les prestations offertes par les pays voisins ayant tiré les plus grands bénéfices de la période des vaches maigres qu’a vécue le tourisme tunisien qu’on croyait perdu à jamais.